Page 1 - Lorgnette Novembre 2023
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EMBRE 2023 – N°121
Edito du Maire
Habitat et urbanisme
Comme beaucoup d’autres communes rurales, Luché-Pringé connait une occupation classique de
son territoire : un centre ancien globalement réparti autour de ses églises, une extension du village
en lotissement ou le long des voies d’accès au centre bourg, une campagne généralement divisée en
exploitations agricoles ou en zones boisées. Le tableau ne serait pas complet si on ne retenait pas les
lieux dits composés de 10 à 20 maisons, les châteaux et manoirs, le Loir et les cours d’eau. Au total,
50 km² pour une commune bien trempée dans l’histoire, et dont la population est relativement
stable depuis plusieurs années. Elle est classée au sens urbanistique de Petite Centralité, compte
tenu du nombre de commerces et de services qu’elle regroupe en plus de sa zone artisanale.
Comme les autres communes de la communauté de commune, Luché-Pringé connait un important
changement dans son développement depuis l’adoption du dernier et récent plan d’urbanisme. Un
coup de frein a été donné aux extensions des zones habitables et artisanales pour aider à la
conservation des terres agricoles. Rares deviendront les constructions neuves, faute de terrains
constructibles, tout au plus un ou deux lotissements pourront recevoir des maisons répondant aux
exigences des normes de construction les plus récentes.
En dehors de ces lotissements, l’extension future de la commune passera par l’occupation de
maisons aujourd’hui inoccupées, voir anciennes, voir dégradées, et qu’il faudra rénover et mettre
aux normes.
C’est un nouvel enjeu pour la commune : comment faciliter leur reprise et remise en état. Nous
connaissons déjà l’aide que peut apporter l’association Petites Citées de Caractère de France pour ce
qui est des façades, plus toitures : le conseil gratuit d’un architecte pouvant déboucher sur une
subvention départementale de l’ordre de 5 à 10% pour les maisons situées dans la zone de
protection du patrimoine. Cette subvention peut être abondée par la commune sur un montant
plafonné. A partir de 2025, un programme régional, conditionné par le respect des conseils de
l’architecte permettra d’obtenir une subvention complémentaire de 20% pour les mêmes travaux de
rénovation.
Nous savons aussi aujourd’hui qu’une opération OPAH (Opération d’Aide à l’Habitat) a été validée
lors d’un précédent conseil municipal. II s’agit d’une aide à la rénovation Physique et Energétique des
maisons et bâtiments, quel que soit leur emplacement sur la commune. Ces aides sont plutôt
orientées sur les améliorations en matière de rénovation des habitations, d’économies d’énergie, de
lutte contre l’insalubrité. Les bénéficiaires seront les propriétaires occupants et les propriétaires
bailleurs qui le demandent. Ces aides seront liées aux conditions de ressources, elles porteront sur
les frais de diagnostic et de pré-étude, sur les travaux et sur les frais de remplacement des
installations de chauffage.
Engager de tels travaux n’est pas dans l’intérêt seul de ceux qui peuvent en bénéficier, mais aussi de
celui de leurs voisins et de tous les habitants qui souhaitent que leur village soit esthétiquement le
plus agréable à vivre, socialement le plus équitable, ergonomiquement le plus accessible, et
financièrement le moins consommateur d’énergie.
ww.ville-luche-pringe.fr
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Edito du Maire
Habitat et urbanisme
Comme beaucoup d’autres communes rurales, Luché-Pringé connait une occupation classique de
son territoire : un centre ancien globalement réparti autour de ses églises, une extension du village
en lotissement ou le long des voies d’accès au centre bourg, une campagne généralement divisée en
exploitations agricoles ou en zones boisées. Le tableau ne serait pas complet si on ne retenait pas les
lieux dits composés de 10 à 20 maisons, les châteaux et manoirs, le Loir et les cours d’eau. Au total,
50 km² pour une commune bien trempée dans l’histoire, et dont la population est relativement
stable depuis plusieurs années. Elle est classée au sens urbanistique de Petite Centralité, compte
tenu du nombre de commerces et de services qu’elle regroupe en plus de sa zone artisanale.
Comme les autres communes de la communauté de commune, Luché-Pringé connait un important
changement dans son développement depuis l’adoption du dernier et récent plan d’urbanisme. Un
coup de frein a été donné aux extensions des zones habitables et artisanales pour aider à la
conservation des terres agricoles. Rares deviendront les constructions neuves, faute de terrains
constructibles, tout au plus un ou deux lotissements pourront recevoir des maisons répondant aux
exigences des normes de construction les plus récentes.
En dehors de ces lotissements, l’extension future de la commune passera par l’occupation de
maisons aujourd’hui inoccupées, voir anciennes, voir dégradées, et qu’il faudra rénover et mettre
aux normes.
C’est un nouvel enjeu pour la commune : comment faciliter leur reprise et remise en état. Nous
connaissons déjà l’aide que peut apporter l’association Petites Citées de Caractère de France pour ce
qui est des façades, plus toitures : le conseil gratuit d’un architecte pouvant déboucher sur une
subvention départementale de l’ordre de 5 à 10% pour les maisons situées dans la zone de
protection du patrimoine. Cette subvention peut être abondée par la commune sur un montant
plafonné. A partir de 2025, un programme régional, conditionné par le respect des conseils de
l’architecte permettra d’obtenir une subvention complémentaire de 20% pour les mêmes travaux de
rénovation.
Nous savons aussi aujourd’hui qu’une opération OPAH (Opération d’Aide à l’Habitat) a été validée
lors d’un précédent conseil municipal. II s’agit d’une aide à la rénovation Physique et Energétique des
maisons et bâtiments, quel que soit leur emplacement sur la commune. Ces aides sont plutôt
orientées sur les améliorations en matière de rénovation des habitations, d’économies d’énergie, de
lutte contre l’insalubrité. Les bénéficiaires seront les propriétaires occupants et les propriétaires
bailleurs qui le demandent. Ces aides seront liées aux conditions de ressources, elles porteront sur
les frais de diagnostic et de pré-étude, sur les travaux et sur les frais de remplacement des
installations de chauffage.
Engager de tels travaux n’est pas dans l’intérêt seul de ceux qui peuvent en bénéficier, mais aussi de
celui de leurs voisins et de tous les habitants qui souhaitent que leur village soit esthétiquement le
plus agréable à vivre, socialement le plus équitable, ergonomiquement le plus accessible, et
financièrement le moins consommateur d’énergie.
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