Page 1 - LORGNETTE JUILLET AOUT 2024
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LLET-AOÛT 2024 N°128
Edito du maire
Un plus pour l’environnement
L’investissement d’une nouvelle station d’épuration répond le plus souvent au constat de vétusté de
l’ancienne, mais aussi aux préoccupations écologiques et environnementales toujours plus exigeantes.
Notre ancienne station n’a pas échappé à ces préoccupations. Bien que capacitaire, mais âgée de plus
de 45 ans, elle ne pouvait plus répondre à la demande grandissante de l’assainissement d’une
commune en pleine évolution, et cela, malgré l’extension du réseau séparatif prenant progressivement
le dessus sur le tout à l’égout et limitant le volume d’eau de pluie à évacuer par la station.
Dès 2018, une étude diagnostique et un schéma directeur d’assainissement ont été lancés sur la
commune. En 2020, au vu de la vétusté constatée, des dysfonctionnements relevés et de la qualité
médiocre de l’eau rejetée dans le Loir, la construction d’une nouvelle station sur l’emplacement de
l’ancienne a été décidée plutôt que le renforcement de son process. La commune a alors choisi la mise
en œuvre d’une station de type « Boues activées à aération prolongée ».
Ce choix, la commune l’a décidé également pour d’autres raisons :
- Bien sûr la volonté d’améliorer la qualité des rejets de traitements et d’être conformes aux
dernières normes connues.
- Également, le souci de minimiser la consommation d’espace sur son territoire.
- Mais aussi de faire de ce projet un modèle de respect de l’environnement en cohérence avec les
autre démarches qualitatives développées sur la commune.
A l’inverse, ce choix n’a pas appréhendé l’existence d’obus datant de la dernière guerre, enfouis dans le
sol, et que les sondages préalables au chantier n’avaient pas repéré. Il s’agit probablement du résidu
d’un dépôt de munitions issu du camp militaire situé de l’autre côté du Loir. Cet avatar a coûté plus
d’un mois de délai supplémentaire et près de 20 000 € de travaux complémentaires.
Enfin et techniquement, ce choix répond au besoin d’augmentation des traitements successifs qui n’
étaient ni suffisants, ni assurés par l’ancienne station et notamment :
- Le manque de dégrilleur à l’entrée des effluents, pour récupérer lingettes et autres déchets.
- Un non traitement du phosphore dans les eaux de rejet.
- Une insuffisance du traitement des boues et des eaux de pluie.
Et bien d’autres faiblesses dans le fonctionnement et l’exploitation globale de la station.
Aujourd’hui, avec cet investissement de 2 047 345 € TTC, la commune dispose d’une installation
performante, durable, innovante. Performante parce que le choix des équipements (dégrilleur, bassin
d’aération, dégazeur, clarificateur et bassin de décantation) est une garantie de traitement efficace,
déjà vérifié après 6 mois de fonctionnement.
Durable parce que la qualité des rejets dans le Loir est également conforme aux normes exigées par les
organismes de contrôle. A noter également que la canalisation d’amenée des rejets jusqu’au Loir a été
entièrement refaite.
Innovante parce que différente avec la mise en œuvre d’un process plus complet qui prend en compte
la dimension économique de toute la filière depuis l’arrivée des effluents jusqu’à l’exploitation des
résidus.
www.ville-luche-pringe.fr
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Edito du maire
Un plus pour l’environnement
L’investissement d’une nouvelle station d’épuration répond le plus souvent au constat de vétusté de
l’ancienne, mais aussi aux préoccupations écologiques et environnementales toujours plus exigeantes.
Notre ancienne station n’a pas échappé à ces préoccupations. Bien que capacitaire, mais âgée de plus
de 45 ans, elle ne pouvait plus répondre à la demande grandissante de l’assainissement d’une
commune en pleine évolution, et cela, malgré l’extension du réseau séparatif prenant progressivement
le dessus sur le tout à l’égout et limitant le volume d’eau de pluie à évacuer par la station.
Dès 2018, une étude diagnostique et un schéma directeur d’assainissement ont été lancés sur la
commune. En 2020, au vu de la vétusté constatée, des dysfonctionnements relevés et de la qualité
médiocre de l’eau rejetée dans le Loir, la construction d’une nouvelle station sur l’emplacement de
l’ancienne a été décidée plutôt que le renforcement de son process. La commune a alors choisi la mise
en œuvre d’une station de type « Boues activées à aération prolongée ».
Ce choix, la commune l’a décidé également pour d’autres raisons :
- Bien sûr la volonté d’améliorer la qualité des rejets de traitements et d’être conformes aux
dernières normes connues.
- Également, le souci de minimiser la consommation d’espace sur son territoire.
- Mais aussi de faire de ce projet un modèle de respect de l’environnement en cohérence avec les
autre démarches qualitatives développées sur la commune.
A l’inverse, ce choix n’a pas appréhendé l’existence d’obus datant de la dernière guerre, enfouis dans le
sol, et que les sondages préalables au chantier n’avaient pas repéré. Il s’agit probablement du résidu
d’un dépôt de munitions issu du camp militaire situé de l’autre côté du Loir. Cet avatar a coûté plus
d’un mois de délai supplémentaire et près de 20 000 € de travaux complémentaires.
Enfin et techniquement, ce choix répond au besoin d’augmentation des traitements successifs qui n’
étaient ni suffisants, ni assurés par l’ancienne station et notamment :
- Le manque de dégrilleur à l’entrée des effluents, pour récupérer lingettes et autres déchets.
- Un non traitement du phosphore dans les eaux de rejet.
- Une insuffisance du traitement des boues et des eaux de pluie.
Et bien d’autres faiblesses dans le fonctionnement et l’exploitation globale de la station.
Aujourd’hui, avec cet investissement de 2 047 345 € TTC, la commune dispose d’une installation
performante, durable, innovante. Performante parce que le choix des équipements (dégrilleur, bassin
d’aération, dégazeur, clarificateur et bassin de décantation) est une garantie de traitement efficace,
déjà vérifié après 6 mois de fonctionnement.
Durable parce que la qualité des rejets dans le Loir est également conforme aux normes exigées par les
organismes de contrôle. A noter également que la canalisation d’amenée des rejets jusqu’au Loir a été
entièrement refaite.
Innovante parce que différente avec la mise en œuvre d’un process plus complet qui prend en compte
la dimension économique de toute la filière depuis l’arrivée des effluents jusqu’à l’exploitation des
résidus.
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