Page 1 - LORGNETTE Mars 2024
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S 2024 – N°124
Edito du maire
Bois et forêts
Le réchauffement climatique génère beaucoup de problèmes dans la vie quotidienne des français, mais il aura au
moins le mérite de faire parler du bois et des forêts. Jamais autant les arbres, initialement transformés en
matériaux de chauffage et de construction, sont devenus désormais sources d’énergie, de confort, et
d’économie. Et l’on prend conscience de la nécessité de gérer la vie des forêts et des bois autrement que dans un
but économique et spéculatif. Les écologistes commencent à être écoutés : en France on n’a pas de pétrole mais
on a des forêts qui sont bien plus qu’un carburant. Les villageois y trouvent une alternative au petit jardin que
leur impose les plans d’urbanisme. Les touristes découvrent la diversité des paysages et le plaisir de la marche à
pied. Les enfants font la découverte de la faune et la flore. Les architectes se déchainent sur les constructions en
bois.
Se pose alors la question de la rareté de nos bois et forêt et le sentiment pour certains d’une exploitation
sauvage. La réalité est toute autre si l’on s’en tient aux dernières informations publiées dans ce domaine.
D’abord, de quoi parle-t-on :
Différente des bois, une forêt est un espace boisé de plus d’un demi hectare (>à 5000 m2) et dont les arbres
dépassent 5 mètres de haut, définition théorique au regard de l’importance de certains bois. Les forêts françaises
occupent 16,8 millions d’hectares, dont 15,9 millions pour la production de bois, majoritairement des feuillus. A
noter que la France a la première forêt de feuillus d’Europe et la quatrième en surface toutes espèces
confondues. Le taux de boisement est en constante progression, il était de 31 % en 2018 (21% pour la Sarthe). A
noter également que les trois quarts de la forêt française appartiennent à des propriétaires privés. Le reste, les
forêts publiques, sont la propriété des communes, des autres collectivités, ou de l’Etat. Il y a 3,6 millions de
propriétaires forestiers qui possèdent en moyenne 3,5 hectares de bois et de forêt. Ce morcellement n’est pas
préjudiciable au volume de bois produit ni à leur qualité. La coupe de bois est un acte fondamental de la
sylviculture pour conserver et préserver la forêt. En France on ne récolte que 60% environ de ce qui pousse
chaque année.
La production de bois française est de l’ordre de 90 millions de m3 par an, elle progresse chaque année et génère
60 milliards de chiffre d’affaires dont 26 milliards de valeur ajoutée. C’est le résultat de plans de gestion
durables, déjà appliqués pour les forêts publiques, et de plus en plus appliqués pour les forêts privées, exploitées
selon les bonnes pratiques sylvicoles (pratique des éclaircies, renouvellement suivi et respect de la biodiversité).
« Le bois est parmi les rares matériaux entièrement naturels. Il est surtout rapidement renouvelable grâce au
cycle de croissance des arbres. Produit d’une gestion forestière intelligente, il est LE matériau inépuisable.
Recyclable quelle que soit son utilisation, il peut vivre de nombreuses vies. »
Pour aider au développement durable de nos forêts, le pays Vallée du Loir (PETR) a entrepris de mettre en œuvre
une « Charte forestière de territoire » avec plusieurs objectifs dont :
- La préservation et la gestion adaptée du patrimoine Forestier
- La valorisation des ressources forestières via diverses filières
Les communes seront associées à cette démarche.
Il n’y a pas de forêt à Luché-Pringé mais il y a plusieurs bois, le plus souvent rattachés à d’importantes
propriétés : le bois de Gallerande, le bois de Mervé, le bois de la Grifferie, le bois des Herses, les bois de
Cherbon. Ce sont les plus importants. Au total la surface boisée représente 26% de celle de la commune. La
parcelle moyenne fait une surface de 1,04 hectares mais 73% des parcelles font moins de 1 hectare et 96% font
moins de 4 hectares.
www.ville-luche-pringe.fr
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Edito du maire
Bois et forêts
Le réchauffement climatique génère beaucoup de problèmes dans la vie quotidienne des français, mais il aura au
moins le mérite de faire parler du bois et des forêts. Jamais autant les arbres, initialement transformés en
matériaux de chauffage et de construction, sont devenus désormais sources d’énergie, de confort, et
d’économie. Et l’on prend conscience de la nécessité de gérer la vie des forêts et des bois autrement que dans un
but économique et spéculatif. Les écologistes commencent à être écoutés : en France on n’a pas de pétrole mais
on a des forêts qui sont bien plus qu’un carburant. Les villageois y trouvent une alternative au petit jardin que
leur impose les plans d’urbanisme. Les touristes découvrent la diversité des paysages et le plaisir de la marche à
pied. Les enfants font la découverte de la faune et la flore. Les architectes se déchainent sur les constructions en
bois.
Se pose alors la question de la rareté de nos bois et forêt et le sentiment pour certains d’une exploitation
sauvage. La réalité est toute autre si l’on s’en tient aux dernières informations publiées dans ce domaine.
D’abord, de quoi parle-t-on :
Différente des bois, une forêt est un espace boisé de plus d’un demi hectare (>à 5000 m2) et dont les arbres
dépassent 5 mètres de haut, définition théorique au regard de l’importance de certains bois. Les forêts françaises
occupent 16,8 millions d’hectares, dont 15,9 millions pour la production de bois, majoritairement des feuillus. A
noter que la France a la première forêt de feuillus d’Europe et la quatrième en surface toutes espèces
confondues. Le taux de boisement est en constante progression, il était de 31 % en 2018 (21% pour la Sarthe). A
noter également que les trois quarts de la forêt française appartiennent à des propriétaires privés. Le reste, les
forêts publiques, sont la propriété des communes, des autres collectivités, ou de l’Etat. Il y a 3,6 millions de
propriétaires forestiers qui possèdent en moyenne 3,5 hectares de bois et de forêt. Ce morcellement n’est pas
préjudiciable au volume de bois produit ni à leur qualité. La coupe de bois est un acte fondamental de la
sylviculture pour conserver et préserver la forêt. En France on ne récolte que 60% environ de ce qui pousse
chaque année.
La production de bois française est de l’ordre de 90 millions de m3 par an, elle progresse chaque année et génère
60 milliards de chiffre d’affaires dont 26 milliards de valeur ajoutée. C’est le résultat de plans de gestion
durables, déjà appliqués pour les forêts publiques, et de plus en plus appliqués pour les forêts privées, exploitées
selon les bonnes pratiques sylvicoles (pratique des éclaircies, renouvellement suivi et respect de la biodiversité).
« Le bois est parmi les rares matériaux entièrement naturels. Il est surtout rapidement renouvelable grâce au
cycle de croissance des arbres. Produit d’une gestion forestière intelligente, il est LE matériau inépuisable.
Recyclable quelle que soit son utilisation, il peut vivre de nombreuses vies. »
Pour aider au développement durable de nos forêts, le pays Vallée du Loir (PETR) a entrepris de mettre en œuvre
une « Charte forestière de territoire » avec plusieurs objectifs dont :
- La préservation et la gestion adaptée du patrimoine Forestier
- La valorisation des ressources forestières via diverses filières
Les communes seront associées à cette démarche.
Il n’y a pas de forêt à Luché-Pringé mais il y a plusieurs bois, le plus souvent rattachés à d’importantes
propriétés : le bois de Gallerande, le bois de Mervé, le bois de la Grifferie, le bois des Herses, les bois de
Cherbon. Ce sont les plus importants. Au total la surface boisée représente 26% de celle de la commune. La
parcelle moyenne fait une surface de 1,04 hectares mais 73% des parcelles font moins de 1 hectare et 96% font
moins de 4 hectares.
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